Who you are

NOM COMPLET cesareion jules chastain. AGE 20 ans. DATE DE NAISSANCE 21 avril. LIEU DE NAISSANCE Roahzon, Bretagne. NATIONALITÉ Français. ORIGINES Franco-Italien. PROFESSION Cuisinier chez Ignacio. ETUDES ET ECOLE 7 ans d'études à Beauxbatons. STATUT DU SANG ET FAMILLE Sang mêlé, père sang pur français traitre à son sang, mère née moldue italienne. ORIENTATION SEXUELLE Papillon; butine partout. DON OU CAPACITÉ / GROUPE create & sell. AVATAR Dylan Forsberg.

Tell me about you

Si tu devais choisir
ArgentPouvoirEntourageTravail
Plutôt dragées surprises de Bertie Crochue ou Chocogrenouilles Chocogrenouilles.
Le sortilège que tu utilises le plus Les sorts de cuisine.
Tes jeux préférés
QuidditchEchec version sorcierLe duel de sorcier Bataille Explosive
Le prix que tu aimerais remporter
Prix du sourire le plus charmeurCoupe de QuidditchOrdre de MerlinVendeur de l'année
La relique de la mort qui t'intéresses le plus
Baguette de sureauPierre de résurectionCape d'invisibilité.
Ton patronus Cavalier King Charles.
Ton épouvantard Sa grand mère paternelle le traitant de Sang de Bourbe.
Composition de ta baguette 31 cm, bois de charme, ventricule de dragon.
La maison dans laquelle tu aurais été, ou tu as été, à Poudlard L'équivalent Gryffondor de Beauxbatons.
Le sorcier que tu admires Harry Potter.
Ce que tu penses des moldus et de leur monde Il le trouve fascinant, surtout en ce qui concerne leurs arts culinaires. Ils sont très créatifs malgré leur manque de magie, et Jules ne serait pas dérangé de vivre chez eux.
Sang pur, sang mêlé, ta pensée à ce propos Il serait un peu hypocrite de se proclamer sang pur. Il déteste les bigots qui pensent que la pureté du sang change la valeur d'un sorcier, et il espère que les mentalités changeront rapidement.
les créatures magiques que tu préfères, qui t'intriguent Il a toujours révé d'approcher une licorne, ce qu'il ne peut évidemment pas faire vu son manque de pureté. Sinon, il trouve les sphinx assez cools.
Un objet magique qui te fais envie Un de ces nouveaux ustensiles de cuisines qui permet de colorer les pates et les crèmes d'un coup de baguette magique.
Le modèle de balai que tu possèdes, et celui que tu aurais aimé Nimbus 2001. Il aurait aimé avoir un Eclair de Feu, évidemment !
Ton moyen de transport favori Transplanage.
Ce qu'il faut savoir sur toi • depuis sa désastreuse histoire d'amour avec une rousse, cette couleur de cheveux le fait fuir. il a même du mal à parler avec des personnes qui ont cette teinte! • son père s'est éloigné de sa famille suite à son mariage, mais Jules a déja rencontré tous les Chastain. Son grand père, en particulier, l'a terrifié, et il en a une peur bleue depuis. • Jules pense que coucher avec quelqu'un est tout à fait normal s'il lui plait un peu, ou si on lui demande, il n'a aucune estime de lui • il avait une réputation de tombeur à Beauxbatons • il a encore un peu de mal à parler anglais • il a un poignet couvert de cicatrices, datant d'une époque difficile • il chante en cuisinant • il peut souvent être vu en terrasse à fumer une cigarette pendant ses pauses, les cheveux ébourrifés et un verre de vin en main.

Inside yourself

On a tous de grandes qualités... optimiste loyal travailleur acharné facile à vivre tactile

...mais aussi de vilains défauts se deprécie à longueur de temps facile à berner coeur d'artichaut gourmand pleurnicheur

Jules est une sorte de paradoxe; d'un coté, il est le parfait français typique, charmeur, agréable, qui discute de tout sans honte et qui rit aux éclats pour un rien, avec une lueur d'humour au fond des yeux. Mais de l'autre, il rougit et bredouille dés qu'on lui fait un compliment, cherche à éviter d'être au centre de l'attention, et préfère de loin aider les autres à recevoir les félicitations. Un peu obsédé par la cuisine depuis son enfance, il ne vit, parle, et mange que pour ca, tout du moins c'est souvent l'impression qu'il donne, et on peut le qualifier au premier abord de jeune homme un peu toqué sur les bords, qui ne vit que pour son boulot. Ce n'est pas tout à fait vrai puisqu'il estime continuer à vivre une vie normale; simplement, il vit de sa passion, contrairement à beaucoup d'autres. Cet épanouissement dans son job n'empêche pas qu'il veut plus, qu'il recherche toujours à s'améliorer, parce qu'il a de l'ambition; il aimerait pouvoir un jour ouvrir son propre restaurant, une crèperie gastronomique, en plein centre de Londres, et il travaille d'arrache pied pour obtenir ses références et ses grades. Ce qui ne l'empèche pas de vouloir parfois souffler, de sortir et de s'amuser sans remords. Jules est aussi quelqu'un qui ne laisse pas ses émotions derrière un mur de glace, il vit l'instant présent, et cela a ses désavantages; lorsqu'il est blessé, décu, il a bien du mal à retenir des larmes, ce qui fait qu'il passe parfois pour un mec faible, ce qui est faux. Une fois les pleurs passés, c'est comme s'il avait fait le ménage, et il récupère son optimisme habituel et contagieux, tout sourire, et se remet à la tâche. Il est donc très rare de le voir déprimé. En amitié, c'est quelqu'un d'agréable, qui s'investit entièrement pour ses amis, qu'importe qui ils sont, ce qu'ils font. Il prend très mal les ruptures, mais ne cherche pas à se venger, essayant plutôt de passer à autre chose. En ce qui concerne son coeur, il sait que lorsqu'il trouvera la personne avec qui il se sent bien, ce sera pour longtemps, tout du moins pour lui, mais en attendant, il ne se prend pas la tête et ne cherche absolument pas la perfection chez l'autre. Ne se trouvant pas très beau, il n'ira pas aborder les plus jolies filles, de peur d'être rejeté, et s'intèresse de prime abord à la personnalité de la personne, ce qu'il fait qu'il a déja eu des aventures avec des personnes totalement anti-conventionnelles.

« Cesareion, viens là! – Na ! J'irais pas à Beauxbatons ! Mama, voglio andare alla scuola italiana! – Parler italien n'y changera rien mon chou ! Beauxbatons est une très bonne école, tu vas te faire des tas d'amis ne t'inquiètes pas. »
Il avait pourtant des raisons de s'inquiéter, mais rien n'y fit, ni l'italien ni les yeux de chaton ni ses plaidoiries auprès de son père. De toute façon, quand sa mère était décidée, ils n'avaient pas le choix. Et c'est ainsi que Jules – parce qu'il savait très bien qu'il se ferait rire au nez si on apprenait son prénom – se retrouva à Beauxbatons, entouré de jeunes têtes blondes parlant le français à un trop rapide débit pour lui, de filles qui avaient forcément des origines de veelas, de sang purs aux chevilles enflés. Et lui, avec son air distinctif de Chastain, aurait du tomber dans la dernière catégorie, si ce n'est sa mère née moldue. Il ne savait pas où il allait se situer dans la chaine alimentaire de l'école. Sans doute quelque part entre les né moldus et les sorciers normaux. Pessimiste avant même d'entrer, il passa pourtant plus de cinq années sans ennui là bas. Élève moyen, il passait les examens de fin d'année avec un mélange de chance et de révisions de dernière minute, préférant passer ses journées à éviter ses cousines de sang pur qui cherchaient toujours à l'humilier, à fumer avec les copains, à regarder les filles passer dans les couloirs en chuchotant des remarques d'ado. Une vie normale, sans plus ni moins, sans attentes particulières.
Ce ne fut qu'en sixième année qu'il commença à changer. Physiquement, tout d'abord, perdant les dernières formes enfantines qu'il avait conservé, prenant quelques centimètres, et surtout, étant accepté comme réserve dans une des équipes de Quidditch. Le sport fit du bien à sa réputation, aussi, et il eut sa première petite amie, une née moldue toute mignonne rousse. Qui ne fut mignonne qu'un temps ! La demoiselle se révéla jalouse à l'extrème, allant jusqu'à rabaisser Jules, le faisant perdre toute confiance en lui. Il n'était beau que pour elle, il n'avait pas de valeur, il n'était que le fils d'un traitre à son sang qui devait être reconnaissant de l'avoir elle, bref, en quelques mois le jeune homme radieux devint amer, malheureux, perdant ses autres amis un à un, n'osant plus quitter sa petite amie. Pour qui pour quoi, après tout ?
Etrangement, ce fut l'une de ses cousines sang pur, Mirabelle, qui avait passé des années à se foutre de lui en toutes occasions, qui se rendit compte de la situation, et décida de lui venir en aide. Aucun Chastain n'aurait du être aussi soumis ! Bien vite elle se mit à lui lancer de petites piques, des défis, des remarques, pour qu'il réagisse. Ce fut difficile, et sa petite amie le punissait toujours d'une façon ou d'une autre ensuite, mais il ne pouvait pas laisser des paroles contre sa famille sans faire quelque chose. L'année approchait de sa fin quand les amis de Jules, alliés à Mirabelle, réussirent à lui ouvrir les yeux sur sa petite amie, lui montrant par une pensine ce qu'il était devenu, puisqu'il ne voulait pas la voir la vérité, lui montrant la rouquine se vantant d'avoir réduit le blond à un esclave consentant. Le cœur brisé, mais ayant gagné une amie en Mirabelle, il réussit à rompre, et passa l'été à se remettre, en vacances en Italie.
Septième année, Jules décida d'éviter toute relation amoureuse, et toutes les rousses le faisait violemment réagir, ce qui faisait bien rire Mira. Les deux ados se rapprochaient, mettant derrière eux leur famille, et il découvrit en elle une sœur de cœur. Ils révisaient ensemble, et petit à petit, à force de l'entendre parler des mecs comme de marchandises, il se prit au jeu de les critiquer à son tour. Sauf qu'il n'y avait apparemment qu'un pas entre apprécier le physique d'un garçon et se rendre compte qu'on était un peu attiré par eux. Encouragé par Mira, qui serait plus que ravie de pouvoir dire à leur grand père que son premier petit fils était gay, il sortit quelques jours avec un garçon connu pour pécher des deux cotés du lac, mais rompit très rapidement. Un autre lui succéda, puis un autre, et à la fin de sa scolarité, il avait plus ou moins couché avec tous les gays et bi de Beauxbatons, sans jamais s'attacher. Ce n'était pas qu'il aimait réellement le sexe pour le sexe, mais il ne croyait pas aux relations amoureuses, et puis, ils étaient consentants, non ?

Une fois sorti de l'école, il se retrouva sans rien. Oui, il avait réussi les exams, mais aucune idée de ce qu'il voulait faire dans la vie. La seule chose sur laquelle sa petite amie n'avait pas pu briser sa confiance, c'était la cuisine, et sans vraiment chercher plus loin, il trouva un petit boulot dans un restaurant, de serveur. Rapidement lassé des avances du patron, il démissionna, trouva un autre restaurant, passa en cuisine, apprit les rudiments des crèpes, puis quand le cuistot principal démissionna, se retrouva promu à sa place, à même pas 18 ans. Il réussit pendant près d'un an à tenir la place, apprenant sur le tas, s'améliorant, avant qu'un autre cuisinier ne le remarque et le débauche avec la promesse d'un meilleur salaire et un diplôme. Si bien qu'à 19 ans, il gagnait déjà sa vie et se prit un appartement. À l'époque ou tous ses amis loupaient leurs études, vivaient des vies de fêtes, alcool et argent des parents, lui se levait tous les matins à l'aube pour faire des pâtisseries et prendre ses cours. Mirabelle se plaignait qu'il ait vieilli trop tôt, aussi de temps en temps, ses jours de congé, il la rejoignait en soirée, draguant pour tout oublier, évitant encore comme la peste tout ce qui était roux. Homme ou femme, il finissait souvent dans le lit de quelqu'un, et si les premiers temps ses potes trouvaient ca drôle, ils finirent par comprendre que quelque chose ne devait pas aller pour qu'il continue comme ca, qu'il ne cherche pas à se caser. Jules avait un comportement à risque, mais il s'en foutait.
On appela à la rescousse Mira, mais elle haussa les épaules. Il était grand, il faisait ce qu'il voulait. Mais elle réussit à le convaincre qu'il avait besoin de voir autre chose, et lui arracha la promesse qu'il essaierait autre chose après avoir eu son diplôme. Ce qu'il fit. À 20 ans, il donna sa démission au chef, prit un portoloin et arriva à Londres, avec ses maigres connaissances de l'anglais, et un CV pas vraiment très rempli. Il chercha une place partout, même du coté moldu, mais ne finit par trouver un boulot que par hasard, en mangeant à l'auberge. Ignatio le prit en pitié, et lui offrit de faire les desserts et les extra, lui trouvant même une chambre de bonne dans un immeuble pas très loin. Oui, Jules avait pris au mot Mirabelle, mais il n'avait pas cherché plus loin. Il était dans un autre pays, ça devrait servir à le faire changer d'air, non ? Il ne comprit pas pourquoi elle se tapa à plusieurs reprises la tête contre un mur en l'insultant, ni quand elle le forca à promettre qu'il demanderait des jours de congé et qu'il rencontrerait des gens sans les mettre dans son lit et les éviter ensuite. Qu'il se ferait des amis.

Bref, qu'il arrête un peu de penser, parler et rêver cuisine. Mais il n'y avait rien de mal la dedans pourtant, non ?