Du point de vue familial, il est clair que Elmas n'a pas été gâtée. Enfant d'un couple de forte influence à Saint-Pétersbourg, ils n'avaient que très peu de temps à lui accorder. A vrai dire, ils ne voulaient pas se prendre la tête avec un enfant. C'était un « accidenté, une erreur de jeunesse. Issue d'une famille très pieuse, la mère d'Elmas ne pouvait pas accéder à l'avortement. La petite fille grandit alors avec des nourrices qui s'enchaînaient avec le temps. Elle ne manquait de rien, enfin presque. Elle avait besoin d'amour, une chose qu'elle n'a jamais réellement connu. Quand on apprit que c'était une sorcière, Elmas s'attendait à ce que ses parents la retienne, et qu'ils l'empêchent de s'en aller. Mais ce fut la réaction inverse. Bien heureux de se débarrasser de leur chère fille, ils prirent cet événement comme une opportunité. Evidemment, l'immaturité de ses parents l'affecta beaucoup. Douce et attentionnée de nature, elle se forgea un caractère de plus en plus fort. Sans être une petite peste pour autant. Durmstrang était sa seconde maison, mais bel et bien sa seule famille. Elle aussi vit sa condition de sorcière comme une opportunité : celle de recommencer une nouvelle vie avec un nouveau départ. A la fin de son cursus, elle s'en irait. Où ? En Angleterre, l'endroit parfait.

Ses débuts à Londres furent difficiles. Employée dans un magasin de haute-couture de la future Madame Fergusson, elle réussit à mettre de côté ce qu'elle avait ramené de Russie. Très vite, une amitié se lia entre les deux jeunes femmes, c'est ainsi qu'elle se retrouva logée chez Lisbeth. C'est seulement au bout de deux années qu'elle put enfin se détacher de sa bienfaitrice et être autonome. Quelques mois seulement lui suffirent pour entrer à la Gazette du Sorcier. Elle était là au mariage de sa meilleure amie avec le futur ministre de la magie. Elle était tellement présente que la belle se prit d'amour pour Carlisle. Elle allait enfin connaître l'amour d'une personne, mais était-elle prête à sacrifier son amitié avec Lisbeth ? Pour cela, elle n'eut pas le temps d'y penser quand tout dérapa.

Les parents de la charmante Blue-Helen étaient Aurors. A leur époque, les mangemorts menaçaient encore la paix dans le monde sorcier, aussi bien en Angleterre que en France et dans le reste du monde. Le couple périt lors d'un long et douloureux combat. Cette nuit-là, ils assuraient la sécurité de Dumbledore, le directeur de Poudlard de l'époque, dès qu'il franchissait la frontière anglaise. Cependant, une terrible machination fut installée cette nuit-là, en association avec un élève de l'école. Encerclés, ils ne faisaient pas le poids face aux huit mangemorts. Seulement Dumbledore s'en est sorti, après que la mère de Blue-Helen lui ordonne de prendre la fuite. Après cet accident, Dumbledore se chargea personnellement de trouver une famille d'accueil au petit enfant. Âgée de quelques mois seulement, la petite devait vivre sans ses parents. C'est alors qu'une famille anglaise l'adopta. Même si elle n'avait aucun souvenir de ses parents biologique, elle ressentait une sorte de tristesse l'envahir en parcourant leurs photos. Ce fut vers l'âge de six ans que les Daniels lui expliquèrent la totalité de l'histoire. Ils ne voulaient pas qu'elle grandisse sans savoir ce qu'ils étaient pour elle. Dès lors, Blue-Helen considérait ses parents comme de véritables héros.

A Poudlard, elle est admise à Poufsouffle. Très studieuse, elle accorde beaucoup d'importance à ses études. Même si ses résultats n'étaient que moyens, sa passion pour l'histoire de la magie et la littérature lui permit d'aller jusqu'au bout de son rêve : devenir journaliste dans un magasine historique. Après avoir suivit un cursus à l'Université de Londres, elle fut directement embauchée dans un petit magasine spécialisé dans les plus grands faits de notre histoire.

« Un vrai rayon de soleil », voilà comment ses amis la qualifient. Ivy-June est une jeune femme simple et discrète. Elle n'aime pas se donner en spectacle mais préfère passer inaperçue. Tout le contraire de sa sœur jumelle Eden. A Poudlard, elle fut envoyée à Gryffondor, la maison opposée à Serpentard. Mais cette décision du choixpeau magique n'influa pas dans la relation des deux filles. D'habitude si calme, en présence d'Eden, Ivy-June devenait un vrai petit monstre. Il n'y a qu'avec sa moitié qu'elle osait faire des choses aussi folles. Assez timide au premier abord, il faut apprendre à la connaître un peu plus et être digne de sa confiance pour qu'elle ouvre sa carapace. Malgré ses airs angéliques, lorsqu'elle s'énerve, il vaut mieux ne pas être dans ses pattes, sinon c'est la crise assurée. Elle est d'ailleurs assez susceptible. Sa discrétion combinée à son sang chaud donne un mélange explosif, un sacré spectacle.

Passionnée de Quidditch depuis toute petite, c'est sans plus attendre qu'en deuxième année elle intègra l'équipe de Gryffondor. Celle-ci était même assez douée pour ce sport. En septième année, lorsqu'elle annonça à ses parents qu'elle voulait étudier le Quidditch à l'Université de Londres pour ensuite devenir joueuse professionnelle, ils devinrent rouges de colère. Leur petite fille était beaucoup trop intelligente pour exercer ce genre de métier, et ce n'est sûrement pas à la hauteur de la famille Hawkes. Elle dut donc étudié la médicomagie. En parallèle, elle pratiquait toujours son sport favori dans un club amateur. Seulement, au bout de trois années d'études, elle abandonna tout pour reprendre sa première année, cette fois-ci en y étudiant le Quidditch. Quelques mois plus tard, elle entre dans l'équipe des Canons de Chudley. Certes, ils sont derniers du classement, mais leurs supporters sont toujours au rendez-vous et l'ambiance y était géniale. Après tout, il faut bien commencer par quelque chose. Un an plus tard, à la fin de son contrat, Ivy eut l'immense surprise de recevoir une lettre des Harpies de Holyhead. Pensant au départ que c'était des billets offerts par l'association des anciens joueurs de Quidditch, elle découvrit en réalité que l'équipe « serait très honorée d'avoir une telle joueuse dans leur rang, à la fois passionnée et douée pour ce sport. D'autant plus que les dernières performances des Canons de Chudley depuis votre arrivée sont bien meilleures. » Cette équipe était vraiment le rêve de toute jeune joueuse. Après avoir accepté, elle tomba vite dans le tourbillon des médias, et se fait petit à petit une place dans l'histoire du Quidditch.

Né de parents ministres, Thomas n'a jamais manqué de rien. C'est donc dans la luxure qu'il grandit. D'apparence, on peut penser que c'est un homme adorable, très à l'écoute et sans arrière-pensées. Disons qu'il cache bien son jeu en apprenant à connaître son interlocuteur pour ensuite utiliser ses faiblesses contre lui. Stratège, il n'a jamais manqué son coup jusque là. Il est connu au Cap pour avoir détruit des vies sociales. Très charismatique, il use de ses charmes pour avoir tout ce dont il souhaite. Et il ne se cache pas. Au contraire, il aime agir en public.

Une vie parfaite, une richesse sans fin, un homme respecté et surtout craint, il avait tout pour devenir Ministre de la Magie de l'Afrique du Sud. Ce sont ses parents qui le prédestinaient à ce destin. Destin qu'il n'avait pas choisi. Quand ils apprirent que leur fils pourtant si doué voulait devenir écrivain, leur colère fut tellement extrême que Thomas décida de migrer en Angleterre. Il ne cherchait pas vraiment à fuir à cause d'eux, il avait déjà prévu son départ. La vie ici le lassait. Quand on a tout, on veut toujours plus. Lui, voulait s'étendre sur d'autres terres. Il resta néanmoins étudier la littérature à l'Université du Cap pendant cinq années. Il débarque seulement en Angleterre. Encore anonyme, Thomas est prêt à faire parler de lui.