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 «Il n'y a point de hasard.»

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Emrys J. Koskinen

Emrys J. Koskinen
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COURRIERS : 98
INSCRIT(E) LE : 20/07/2012
AVATAR : Jamie Dornan

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MessageSujet: «Il n'y a point de hasard.»   «Il n'y a point de hasard.» EmptyMer 25 Juil - 18:32

« Il n'y a point de hasard.»
«Il n'y a point de hasard.» Jamie-001 «Il n'y a point de hasard.» 53-1


Emrys se décida enfin à pénétrer dans la relativement petite boutique. Il peina à pousser la porte, qui semblait être plus vieille que McGonagall elle-même. Il se hasarda puis finit par entrer complètement dans le magasin. Personne. Il scruta les alentours et sourit en vue du désordre qu'il régnait en ces lieux. Cela donnait un certain charme pensa-t-il avant d'émettre un petit rictus. Il crût reconnaître – par ci et là – quelques ingrédients qu'il avait l'habitude d'utiliser. L'habitude était peut-être un bien grand mot songea-t-il alors... En effet, Emrys n'avait aucune prédisposition pour l'art des potions, à son grand malheur. Non pas qu'il n'aimait pas cette matière, c'était plutôt elle qui ne semblait pas le porter dans son cœur. La vie était ainsi faite, Emrys était condamné à ne pas être un grand alchimiste. Tant pis. Il releva les manches de sa chemise. Il faisait une chaleur assez particulière et aucune des fenêtres n'étaient ouvertes. « Allez, plus vite tu passeras commande, plus vite tu sortiras hein... » Il était tôt dans la l'après-midi. Le professeur n'avait pas de cours à dispenser et ainsi, il s'était mis en tête de faire quelques achats. De profiter des temps libres dont il ne disposait plus beaucoup depuis son affectation à Poudlard. Il avança jusqu'au comptoir, se fraya un chemin parmi les nombreux ingrédients qui étaient tombés par terre et qui ne paraissaient pas avoir été ramassés. Il se mit en tête d'attendre jusqu'à ce qu'il pensa que personne ne viendrait à sa rencontre s'il se ne manifestait pas, probablement. Emrys se rendit alors compte à quel point il se faisait rapidement des opinions, à tort. Il avait beau être le premier à lutter contre les idées reçus, il était justement en train d'associer un manque apparent de rangement à une mauvaise gestion du magasin...
Bref, Emrys se dit qu'il était temps d'arrêter de penser et il orna alors son visage d'un sourire avenant. « S'il vous plaît ! » lança-t-il soudain aux éventuelles personnes occupées dans ce qui semblait être une arrière-boutique. L'espace d'un instant, Emrys oublia ce qu'il était venu chercher ici mais cela lui passa. Il cherchait – outre les ingrédients – des conseils quant à la réalisation d'une potion de sommeil. Non pas qu'il était victime d'insomnies mais il comptait faire importer un Opaloeil des Antipodes depuis la Nouvelle-Zélande, où un ancien collègue avait accepté de lui prêter une des ses créatures pour le bon déroulement de ses cours. La Directrice de Poudlard s'était d'ailleurs montré très réticente à l'idée d'accueillir ce bébé dragon au château mais Emrys avait obtenu ce qu'il voulait, sous réserve qu'il prenne l'entière responsabilité de cette animal magique. Emrys avait bien évidement accepté et était très excité à l'idée de donner ce cours quelque peu particulier. Il avait donc besoin de cette mixture afin de s'assurer de la tranquillité du dragon durant le voyage jusqu'en Angleterre. Cela n'allait pas être une mince affaire mais rien n'aurait pu venir à bout de la détermination du jeune professeur. Ce dernier s'extirpa soudainement de ses songes, lorsqu'il entendit des bruits de pas se rapprochant vers lui...


Dernière édition par Emrys J. Koskinen le Mer 25 Juil - 21:19, édité 1 fois
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Ethan M. Lane

Ethan M. Lane
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COURRIERS : 57
INSCRIT(E) LE : 26/06/2012
AVATAR : Douglas Booth

GAZETTE DU SORCIER
PATRONUS: Mouette
EPOUVANTARD: Un énorme fauve
RELATIONS:

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MessageSujet: Re: «Il n'y a point de hasard.»   «Il n'y a point de hasard.» EmptyMer 25 Juil - 21:16

Une boutique d'ingrédient de potion est assez fastidieuse à gérer. Aussi parce qu'au final, le gérant ne faisait globalement que chapeauter et regardait de temps à autres les chiffres comme s'ils étaient les seuls témoins possibles de l'activité de la boutique. Et les employés se chargeaient de faire vivre le tout. Si le gérant était le cerveau qui apportait les stocks et gérait les fluides, tout le reste était dans les mains des employés. Et là, c'était du chacun pour soit. Les quelques employés alternaient les rôles sans se voir ni bosser ensemble.
Et là, c'était la grosse cata. Un vase plein de vicères de serpent avait chauffé, ça avait fait gonfler le couvercle et jeté au sol le pot posé dessus.
Ce qui l'avait déséquilibré.
Et maintenant, Ethan Mathis Lane se retrouvait dans l'arrière boutique avec 4 livres de viscères au sol, chauffées, vieilles d'un bon trimestre et qui commençaient à libérer leur odeur pas du tout charmante à travers tout l'arrière boutique. Et ça allait tacher le plancher.

Soupirant, le jeune homme lançât un sort de récurage, ce qui fit disparaître les entrailles et une bonne partie du jus. Mais ce qui restait s'était incrusté dans les rainures du plancher ou pénétrait dans le bois.
En bref, ça allait lui prendre du temps, du genre à passer 3 fois l'eau de javel sur le parquet pour espérer atténuer les dégâts.
Et en méthode sorcière ? Au moins le même temps à balader sa baguette dans les coins sales et tous les recoins en espérant aspirer tout le jus. Et ben au boulot. Et après, il faudrait recommander les même pots pour éviter une malencontreuse rupture de stock.
De toute façon, il était encore assez tôt dans l'après-midi, il n'y allait pas avoir tellement de clients que ça, si ? Peut-être un ou deux, mais sûrement après le thé.
Pour le moment, il était tranquille dans l'arrière boutique, avec du temps et du jus de tripes de serpent à absorber.

Un petit quart d'heure plus tard, après le sacrifice de quelques gousses d'une plante aromatique pour cacher l'odeur répugnante, Ethan se mit doucement à penser aux cinq doses de polynectar qu'il devait préparer pour la semaine prochaine. Par chance, ils avaient un peu tout les ingrédients nécessaires pour la préparation à la boutique, alors ça allait. Avec la méga prime "personnel" qui réduisait ses coups de 5%, il était bien évident qu'Ethan volait un peu ce qui était plus cher que son salaire journalier. De toute façon, le magasin n'avait jamais eu une caisse parfaitement sûre à 100% et il arrivait à tout le monde de jeter ce qui s'était gâté, non ?
Bon ce n'était pas très très honnête. Mais le gérant avait en général de très bon prix et il ne fallait pas croire qu'il ne vendait qu'à des prix assurant la survivance de son échoppe. Loin de là, pas comme s'il achetait les foies de dragon 27 mornilles, hein.

Et il entendit au moment précis où celui-ci fourrait sa poche une peau de serpent d'arbre du cap une voix dans la boutique. Le genre de chose qui vous met un grand coup de flippe voir vous fait décéder quand vous atteignez l'âge Dumbledore.
Par chance, le jeune homme qu'était Ethan avait le cœur vaillant, pas de maladie cardiaque en vue et n'était pas sur un échafaud. Rien de bien dangereux donc.
Jetant un coup d’œil dans la boutique, le jeune vendeur -ou dealer- aperçut un homme devant le comptoir.
S'approchant à un pas qu'il espérait normal, tout en espérant aussi que les écailles n'allaient pas jaillir de sa poche, le jeune homme s’avançât vers le type qui lui disait vaguement quelque chose.

« Bonjour monsieur, excusez-moi j'étais occupé dans l'arrière-boutique. En quoi puis-je vous aider ? »

Un homme dans sa trentaine, pas mal du tout, quelque chose de sérieux et de contrarié sur le visage. Et Ethan se demandât naturellement quel service ce client était venu solliciter. Juste les ingrédients ou la potion elle-même ? De l’élixir d'amour ou un doux poison ? Qu'est-ce qu'il voulait exactement ? Allait-il même lui demander une adresse ou du chocolat pour une foutue glace ? Remarquez, tout était possible.
Ethan posa donc les bras sur le comptoir, s'approchant pour mieux écouter le nouveau client à l'air de déjà-vu.
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Emrys J. Koskinen

Emrys J. Koskinen
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AVATAR : Jamie Dornan

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MessageSujet: Re: «Il n'y a point de hasard.»   «Il n'y a point de hasard.» EmptyMer 25 Juil - 22:17

Emrys fut quelque peu surpris. Il vit jaillir un homme de l'arrière boutique, plutôt jeune. Il avait les mêmes traits que le jeune professeur quelques années auparavant, cela l'amusa. « Bonjour monsieur, excusez-moi j'étais occupé dans l'arrière-boutique. En quoi puis-je vous aider ? » Il avait l'air à l'aise et plutôt bon vendeur, malgré son jeune âge apparent. Emrys ne savait pas trop comment formuler sa demande. Ce qu'il voulait était une potion, et non quelques ingrédients dont il ne saurait que faire. Il s'y risqua quand même : « En réalité, j'osais espérer que vous vendiez des potions déjà préparées et le cas échéant, au risque de vous paraître déplacé, que vous pourriez m'indiquer un endroit dans le Chemin des Traverses susceptible de répondre à mes attentes ? » osa-t-il rétorquer, dans un registre habituellement soutenu.
Emrys prit le temps d'observer davantage son interlocuteur. Il avait des mimiques qui lui étaient familières. En y réfléchissant bien, il trouvait également que ce dernier avait les mêmes yeux que sa mère. Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vu. Plus d'une quinzaine d'années pour être précis. Elle ne lui manquait pas, bien au contraire. Il se fichait même de savoir où elle était, si tant est qu'elle soit encore vivant. Il se demanda toutefois si elle pensait encore à son fils, le seul enfant qui lui restait. Il réfuta très vite cette hypothèse, elle l'avait oublié et ce n'était pas plus mal ainsi. La seule chose à laquelle elle devait encore se consacrer était l'écriture de lettres pour son cher et tendre mari, envoyé à Azkaban. Parfois, Emrys avait honte de porter le même nom que ce mangemort qui lui avait servi de paternel. Cela avait toujours été confus dans sa tête. Son père avait toujours été aimant avec ses enfants, et avait eu l'intelligence de séparer ses idéologies de sa vie familiale – ce qui était rare dans ce « milieu » semblait-il...
Emrys ne préférait pas pleurer son père, alors autant ne plus en parler. Le vendeur semblait perplexe, cherchant ses mots et ce dont il voulait dire et ne pas dire. Emrys n'y prêta guère attention et, aussi étrange que cela puisse paraître, cet homme lui inspirait de la sympathie, voire plus : de la confiance. Emrys hésita longtemps avant de poser la question à haute voix mais, après se disait-il, il n'était pas pressé : « Veuillez m'excuser, on ne se serait pas croisés quelque part par hasard ? » A cet instant, il vit dans les yeux du jeune sorcier qu'il ne trouvait pas cette question si saugrenue que ça, Emrys en étant rassuré.
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